Les trois lunes
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Les trois lunes


 
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 Tourment psychique

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3 participants
AuteurMessage
Tim Akir
Invité




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MessageSujet: Tourment psychique   Tourment psychique EmptySam 27 Aoû à 22:56

Euh...Moi, j'ai fais une fan fic, mais elle est assez longue et plutôt spécial. La début commence mal, le milieu se passe très mal et la fin c'est trop mal aussi...donc merci de ne pas lire ceci en période de déprime car je ne veux pas de suicide sur les épaules !


« Morgan, Morgan ! Morgan réveille toi ! »
Imaginez la sciène. Une fille s’agitant dans tous les sens dans son lit, pendant une nuit sans étoiles. Sa mère, à son chevet tentant désespérément de la réveiller. La fille hurle dans son sommeil et n’arrive pas à se réveiller. Quel est donc ce rêve ? Ce cauchemar ?

..Chapitre premier
Départ..



J’étais devant mon miroir à me regarder. Il fallait que je sois présentable. Je détachait mes cheveux bruns et estompait le maquillage autour de mes yeux noirs, pleins de malice. Je mettait une très légère couche de rouge à lèvre pâle sur mes fines lèvres roses et je tentait de colorer un peut mon teint pâle. Je laissait une frange pour cacher les boutons que j’avais sur le front et respirais un grand coup. Je fermais mes yeux et sortait de la salle de bain. Je me regardais, sur le chemin, dans un grand miroir pour être sur de ne pas être trop mal habillée. Je portais un jean noir assez long et un débardeur blanc. C’était plutôt classique mais ce n’était pas grave, je m’en fichait un peu.
Je sortit de ma chambre et descendit les escaliers à toute vitesse pour rejoindre mon père dans le salon. Je le bisait et prenait la valise qui se trouvait juste à côté du canapé en cuire beige. Mon père se retourna et me demanda où j’allais.

« Je pars aujourd’hui p’pa ! Je reviens dans un mois ! Je t’aime ! »

Je pris un toast que je mit dans ma bouche et enfilait rapidement ma veste en jean noire tombant sur mes fesses puis sortait de la maison, ma valise toujours en mains. Ma mère m’attendait dehors, le coffre de la voiture ouvert. Je jetais ma valise dedans et bisait ma mère. J’ouvrais la porte de la voiture et m’installais à l’avant. Il ne me restait plus qu’à attendre que ma mère se décide à venir.
J’étais vraiment très excité à l’idée de partir un mois à l’étranger avec mes amis. Ma mère alluma le contact et nous partîmes en direction de l’aéroport. Pendant la route je mangeais mon toast et rêvais déjà de ce qui allais se passer. J’imaginais les gros tripes qu’on allait se prendre et tout ce qu’on allait faire. J’en frémissait de joie et avais déjà envie d’y être.
Après une heure et quart de route je sortais de la voiture pour sauter dans les bras de Camille, ma meilleure amie. Nous n’étions que nous deux et il manquait encore un garçon que nous attendions avec impatience.
Camille était une fille plutôt petite et enrobée. Sa peau était un peut plus colorée que la mienne et elle avait toujours le sourire au lèvre. Elle ne pouvait pas s’empêcher de rire et ses yeux noisettes étaient toujours fermés tellement elle se marait souvent. Camille et moi nous connaissions que depuis la quatrième et nous avions fait du chemin ensemble car, aujourd’hui, on était en vacances pour passer en terminale. Eh oui, j’étais presque majeur et mon anniversaire se passerait pendant mes vacances en Grèce avec mes deux amis.
Alors que nous parlions, moi et Camille, ma mère m’appela en m’ordonnant de venir prendre ma valise. Je courrais rapidement la chercher et, quand je voulus m’éclipser, ma mère me sera dans ses bras et m’embrassa à plusieurs reprises. J’allais étouffé et Camille se marait encore, en regardant le spectacle. Je réussi enfin à me retirer et fit une bise à ma mère qui pleurais. Elle me dit de bien faire attention à moi pendant ce voyage et je répondis oui, n’écoutant que la moitié de ce qu’elle me disait. Tout ce que je voulais c’était partir, pas faire mes adieux à ma mère alors que je la reverrais dans un mois.
Après avoir attendues encore un bon quart d’heure le troisième ado demandé arriva enfin. Nous courûmes jusqu’à lui en lui sautant dans les bras. C’était Jefferson. Je le connaissais depuis le CP et nous ne nous étions jamais séparés. Nous faisions les mêmes langues en cours, nous étions toujours dans les mêmes classes et nous fréquentions les mêmes personnes. C’était un peut comme mon frère, mais en mieux. Jeff était assez grand et pas très musclé. En fait, pas musclé du tout. Il était mate et avait de magnifiques cheveux roux coiffés n’importe commun. Il changeait de coiffure tous les jours, ce qui me faisait rire.

« Bon, on va enfin pouvoir y aller ! »
Déclarais-je.
Nous fîmes nos adieux et partîmes pour notre vol. L’avion ne décollerait pas avant longtemps mais on en profiterait pour prendre de bonnes places où l’on serait à trois. Arriver vers la nacelle nous demandîmes à être placés tous els trois ensemble et la charmante hôtesse de l’aire nous l’accordant en nous lâchant un magnifique sourire. Nous lui répondîme de la même façon et partîmes dans l’avion. Il était vide, pour le moment et nous avion les trois places du fond. Elles étaient collées ensemble et personne ne pourrait venir nous déranger car les places étaient cachées des autres. Nous nous essayâmes et je sortis un petit carnet de ma valise. C’était un recueil de poèmes que j’écrivais. J’en avait commencé un et je cherchais la fin.
Je cours,
Dans la nuit,
Loin de ma vie.
Je me dirige
En enfer,
Sous la terre.
Je cherche,
Une vie
Mais je m’enfonce
Loin d’ici.
J’ai beau hurlé,
J’ai beau crié
Ou même pleurer.
Je suis perdu
…….
Je n’arrivais pas à trouver la dernière strophe. Cela faisait déjà quelques jours que je cherchais et il m’arrivait de m’énerver dessus. Jeff se pencha vers moi et me pris mon crayon des mains et nota : et ça, a jamais…
On se mit à rire et je lui fis une bise sur la joue pour le remercier. Camille ne compris rien et ne chercha pas à comprendre.
L’avion se remplis très vite et la fameuse hôtesse de l’aire arriva vers nous pour savoir si tout allait bien. Nous lui répondîmes que oui, que tout était parfais, et elle partie pour annoncer dans le micro que nous allions décoller, qu’il fallait tout ranger et attaché sa ceinture. Camille, Jeff et moi nous sommes exécutés tout de suite pour attendre le vol avec impatience. Je pris la main de Camille et celle de Jefferson. C’était la première fois pour chacun que nous prenions l’avion, surtout sans aucun parent.
L’avion s’envola dans les airs et il ne se passa rien d’anormale. Chacun détacha sa ceinture et je ressortis mon carnet. Mais je n’eus pas le temps décrire car nous commençâmes à parler et à se lâcher de gros délires, comme je l’avais imaginé.


..Chapitre 2
L’aéroport de Grèce..


Après cinq heures de vol et de délires nous sommes enfin arrivés à l’aéroport. Nous avons repris nos valises et sommes descendus par la passerelle. L’hôtesse de l’air nous sourit chaleureusement et nous lui répondîmes tous en cœur par un « au revoir ». Nous marchâmes quelques minutes dans l’aéroport cherchant une personne étant censées nous accueillir. Nous cherchâmes pendant une demi-heure et personne ne vint à notre rencontre.

« Bon, puisqu’on a l’aire bloqués ici pour un moment, si on allait acheter des petits pains !
_Morgane, tu n’arrêtes jamais de manger ?
_Ecoutes Jeff, je fais ce que je veux non ? J’ai beau manger n’importe quoi, je prends pas un pète de gras !
_Toi au moins, t’as de la chance !
_Pas vraiment, Camille !
_Tu m’as vu moi ? »

On se mit ensuite à rire et Jefferson partit nous acheter de quoi manger. Camille et moi nous essayâmes sur les valises tout en attendant de voir une personne qui pourrait sembler venir nous chercher. Ce n’était pas vraiment ce à quoi je m’attendais en venant dans une famille d’accueil, mais ça pourrait être un moment de rigolade.
Après dix minutes Jeff ne réapparut pas et je commençais à avoir un peu peur. Je me levais et montais sur un banc pour être plus en hauteur et scrutait l’aéroport pour le voir. Il n’était pas à l’horizon. Je redescendit de mon petit étage et posais ma main sur l’épaule de Camille qui regardait au loin.

« Je crois qu’on vient de le perdre.
_Non, c’est pas possible ! Il faut aller le chercher.
_Attends, imagine qu’il revienne et que, nous, on est pas là. Il va nous chercher.
_Eh bien je pars seule.
_Et si tu te perds à ton tour ?
_Ecoutes Morgane, on va pas rester ici à l’attendre, donc moi je vais le chercher et toi tu attends. Moi je saurais que vous êtes là et vous ne bougerez pas ok ?
_Ok »

Mon ok n’étais pas très approbateur mais il fallait que je me plis à ce que Camille avait dit. C’était ce qui semblait être le plus logique. Je m’asseyais sur le banc et fermais els yeux pour réfléchir un peu. Tout à coup je els rouvrit. Je n’étais plus dans l’aéroport mais au fond d’une piscine. Je sentais mon souffle partir et je commençais à mourir. Je tentais de remonter mais mes pieds ne voulaient pas décoller du sol. Je me forçais encore un peu plus sans rien pouvoir faire. Mes yeux se baissèrent et je découvris que j’étais enchaînée. Ce n’était pas possible. Je ne pouvais pas passer d’un aéroport à une piscine. C’était un rêve, ça ne pouvait être que ça. Mais pourtant, la perte de mon souffle était tellement réelle. Que croire ? Je fermais mes yeux et me mit à penser très fort à l’aéroport. Mais rien ne se passa. Je sentais des larmes couler sur mes joues. Comment pouvais-je bien pleurer tout en étant au fond de l’eau ? Ça ne pouvait pas être réel ! Non, ce n’était pas réel !

« Pas réel ! »
Je me mise à hurler et soudain se fit le noir. J’ouvris les yeux et me retrouvait allongé sur le carrelage froid. Jefferson me tenait par les épaules et me secouait en m’ordonnant de me réveiller. Je m’assis rapidement sur le sol et découvris qu’une foule me regardait. Certains riaient, d’autres avaient peur. Camille commença à s’énerver et hurla de partir à tout le monde.

« C’est pas un spectacle ! Dégagez ! Ah merde, ils piges rien…Comment on dis partez en anglais ? Ah oui…..LEAVE ! »

Tout le monde autour de nous partit de peur que Camille ne leur saute dessus. Jefferson m’aida à me relever et je m’assis sur le banc. J’avais chaud et j’avais du mal à respirer. Je posais ma main sur ma gorge et ferma les yeux. Quand je me sentit partir ailleurs je els rouvrit. J’étais toujours dans l’aéroport.

« Que…Qu’est-ce qui s’est passé ?
_Eh ben…Camille est venue me rechercher, j’étais avec notre famille d’accueil, sur ce Jefferson nous montra une femme blonde avec un jeune garçon qui semblait avoir moins de trois ans, et ensuite on est revenu et tu étais debout, les yeux fermés. Tu pleurais et tu te débattais. Puis tu es tombé au sol en te cognant la tête et tu as hurlé « pas réel »…
_Tu nous as vraiment fait peur ! »

Je ne comprenais pas ce qui venait de m’arriver, et je n’avais pas la tête à ça. Il fallait absolument que je me repose. Je pris le bras de Camille pour me relever. On se mit à marcher dans le grand hall et je ne pouvais m’empêcher de regarder derrière moi. Je découvris une tâche de sang sur le sol. Je touchais ma tête pour vois où j’avais mal.

« Qu’est-ce qu’il y a Morgane ?
_J’ai saigné ?
_Non, tu n’as rien eut. Tu t’es cogné la tête mais il ne devrait pas y avoir de séquelle. »

Je me retournais immédiatement. Il n’y avait plus de trace. Que se passait-il dans ma tête ? Etait-ce un rêve ? Des hallucinations ? Je commençait à avoir un peut peur mais me calma très vite. Je repris le bras de mon amie et nous sortîmes sur le parking. Là, nous marchâmes quelques minutes. L’air frais me faisait du bien. J’étais tellement perdu et j’avais envie de vomir. Nous arrivâmes à une voiture rouge métallique. J’entrais la dernière pour pouvoir être à côté d’une fenêtre. Je me sentais si mal. La voiture quitta le parking à grande allure. La conductrice dépassait largement la limitation de vitesse.
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Tim Akir
Invité




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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptySam 27 Aoû à 22:56

..Chapitre 3
Folie passagère..


Je m’accrochais à mon siège. La femme grillait les feu rouges et roulait bien trop vite. De plus, ceci la faisait rire. Nous étions dans la voiture d’une folle, c’était certain. L’enfant se mit à pleurer et la femme lâche le volant pour le consoler et ne fixait plus la route.

« Mais elle est folle ! Elle va tous nous tuer ! »
Hurlais-je en m’agrippant à Camille. J’étais bien trop jeune pour mourir. Je me mit à hurler et frappa violemment le siège de la femme. Celle-ci se retourna en hurlant. Je lui hurlais de s’arrêter, mais elle ne comprenait pas le Français et elle me répondait en criant de plus belle. La femme ne tenait plus du tout le volant et elle ne regardait plus la route, elle lui tournait le dos. Nous arrivâmes à une intersection et les voitures arrivaient à toute vitesse.

« Camiiiille, dit lui de s’arrêter !
_Je ne sais pas dire ça en anglais ! »
La voiture continua à avancer et nous nous cognâmes à un camion. La voiture commença à s’aplatir contre lui et la femme, ainsi que son bébé passèrent à travers le par brise. Le bébé passa la tête première et il y resta coincé. Le coin du par brise ou il se trouvait était immaculé de sang et j’apercevait un morceau de cervelle dépassant. Je faillis vomir, mais ce fit pire quand la femme passa au travers car elle se cogna au camion et je sentis ses os se fracasser. Sa tête s’explosa et une giclé de sang entra dans la voiture. Moi, je me cognais sont un siège, tout comme Jeff et Camille, qui se trouvait au milieu, se fit étouffée par la ceinture et elle se fit coupée en deux.
Je rouvris les yeux brusquement en hurlant. Se sentait un sang chaud couler sur mon nez. Je me relevais et trouvais tous mes amis morts. Une chose gluante coulait sur ma joue. Je passais ma main dessus pour y retirer et découvrit que c’était un morceau de cervelle, sûrement celui de la femme. Je hurlais de plus belle et sortit de la voiture. Je me retrouvait sur la route et entendit un klaxon. Je me retournais et découvrit une voiture me foncer dessus. Se sentit les os de mes genoux se briser et je me mit à cracher du sang sur la voiture.

« AAH !
_Morgane ! Arrêtes ! Morgaane, réveille toi !
_Quoi, qu’est-ce qui se passe ? »

Camille était devant moi, Elle me tenait par les hanches et nous nous trouvions sur une aire de repos. Je regardait autour de moi et vit la femme assise sur un banc de bois donner le sein à son fils. Jefferson était à genoux à côté de moi, paniqué. Et Camille me hurlais de ma réveiller.

« Morgane, tu t’es encore mise à hurler. Mais cette fois, c’était vraiment horrible. Tu m’as fait si peur. »

En me disant ça, Camille pleurait presque. Qu’est-ce que j’avais donc fait. Mais, pourtant, tout ceci m’avait tellement semblé réel. Ce n’était qu’un rêve ? Mais j’avais encore cette sensation de cervelle sur ma joue…Que venait-il de se passer ?

« Qu’est-ce que j’ais fait ?
Mathieu pris la parole en m’asseyant à ses côtés.
_Tu as d’abord crié que tu ne voulais pas mourir. Tu t’agitais dans tous les sens en t’agrippant à Camille alors on s’est arrêté pour que tu te réveilles, mais il n’y avait rien à faire.
_Et ensuite tu a fait comme si ton corps se balançait en avant, puis tu as touché ton nez, et ta joue en hurlant de frayeur. Et Finalement tu t’es réveillée.
_Quoi ? Mais qu’est-ce que vous racontez ? »

C’était impossible, je n’étais pas folle. Ce que j’avais vu était tellement réel. Jefferson posa sa main sur mon épaule, mais je le repoussais. Je refusais que quelqu’un ne m’approche, surtout si ce quelqu’un ne pouvait pas me croire et accepté que ce que j’avais vu était vrai.

« Ecoutez, je suis pas folle ! Ce que j’ai vu était réel ! Je refuse de remonter dans cette voiture !
_Morgane, il le faudra.
_Non, je refuse de mourir dans cette voiture. Cette femme est folle et elle va tous nous tuer !
Elle n’est pas folle voyons ! Elle a déjà accueillis beaucoup de monde alors ne dit pas n’importe quoi. Elle a quatre enfants, tu crois vraiment quelle mettrait sa vie en jeu ? »

Je me mis à pleurer et m’agenouilla sur le goudron. Que m’arrivait-il ? C’était impossible. Je n’étais pas folle, non, je n’étais pas folle.
Il me fallut quelques minutes pour me ressaisir puis Jefferson réussis à me convaincre d’entrer dans la voiture. J’avais vraiment peur et décidais de me mettre au milieu, cette fois, pour que ce que j’avais vu ne se reproduise pas. Je refusais de revivre une telle horreur. Pendant tout le trajet je ne parlais pas et fixait le vide. Si jamais cette femme se mettait à lâcher son volant, je jurais que je la tuerais de mes propres mains. Je n’étais pas frustré, juste paniquée. Je l’étais tellement que j’en plantais mes ongles dans ma peau, au point de saigner. Camille sortit un mouchoir et nettoya mes mains en laissant passer un soufflement agacé.

« Arrêtes de te torturer ma vieille. Tu vois bien que tout ce passe normalement. Nos jours ne vont pas se finir comme ça. Je pense que le stress du voyage te fais peter les plonds ! »

Je ne répondis rien, je refusais de répondre. J’avais peur et je faisais la gueule à mes deux amis. Ils me prenaient pour une folle et j’espérais que dès que nous serions arrivés tout mes problèmes passeraient.
Le trajet dura une heure et demie. Je descendit de la voiture à toute vitesse, sans laisser à Camille le temps de descendre avant moi. J’ouvris le coffre et prit ma valise. Tout allait bien, je n’étais pas morte, mes amis non plus. J’avais encore mal au genoux en repensait au moment où je me faisait faucher et qu’ils se brisaient petit à petit. Ce qui c’était passé était vraiment gore et je me dis que ce n’était qu’un rêve. Un rêve plutôt étrange, mais ça n’en était qu’un.

« T’as vu la maison ? »
Me dit Camille les yeux brillants de joie et d’envie.
Je levais la tête et fut aussi surprise qu’elle. La maison était faite de pierres magnifiques et beiges. Le toit était fait de tuiles rouges toutes neuves. La maison se trouvait sur une petite colline est était construite d’une façon plutôt spéciale. Les murs se tournaient dans tous les sens et il y avait une petite tour dans un coin de la maison. Un chemin de pierre menait jusqu’à la voiture. Il y avait des bacs à fleurs qui longeaient cette allée. Le la suivit et ouvrir la porte en verre très lentement. Cette maison était un palace. Le sol était un carrelage blanc luisant et brillant. La pièce était immense et els meubles étaient tous très neuf et très chics. La pièce n’avait pas de porte et seul un bar la séparait de la cuisine. Si j’avançais encore un peut et que je tournais à gauche, je pouvais voir un immense salon et des vitres prenant toute la largeur du mur. Je m’avançais et découvrit une partie du jardin. Je faillis m’évanouir en voyant cette piscine creusée dans la terre. Elle était tellement grande, je n’en avais jamais vue une de cette taille. Je lâchait ma valise et sautait dans les bras de Camille qui venait de me rejoindre.

« Ça va être les plus belles vacances de ma vie ! »

Nous riâmes d’un coup tout en demandant à Jefferson de nous rejoindre pour le câlin collectif.

Le reste de la journée se passa tranquillement. Nous mangeâmes tout en tentant de parler en anglais. Camille nous faisait tout de même la traduction, car elle le parlait couramment. Quand le repas fut finit nous courûmes dans la piscine pour s’y baigner avec les trois autres enfants de la famille. Nous y restâmes jusqu’à vingt-deux heures mais il fallait aller se coucher car, ici, ils avaient encore cours. Camille, Jefferson et moi avions été mis dans une même chambre assez éloignée des autres pour que l’on soit tranquille. Pendant le début de la nuit nous parlâmes de tout et de rien, mais Camille fut pris de fatigue et nous décidâmes de dormir.
Quand je rouvrit les yeux, il faisait toujours nuit. J’avais vraiment soif et je me levais dans le noir. Je descendis les marches lentement pour ne pas faire trop de bruit et je me dirigeais vers la cuisine pour prendre de l’eau. Je découvris Jeff assis au bord de la piscine et je décidais de le rejoindre. J’ouvris la porte fenêtre qui se confondait avec les vitres et descendait els marches de pierres pour m’assoire au bord de l’eau avec Jefferson. Je soulevais le pantalon de mon pyjama et mettais mes pieds à l’eau. Jeff s’approcha de moi et posa sa main sur mon dos. Il me demanda si j’allais mieux et, avant que je ne réponde, un sourire sadique s’afficha sur ses lèvres et il me poussa à l’eau. Je hurlais et bu la tasse. Là, je me retrouvait au fond de la piscine et je voyait, alors que ça ne m’arrivait jamais. C’était exactement comme dans le rêve que j’avais fait. Non, ce n’était pas possible ! Alors ce rêve devenait réalité ? Non ! Je ne pouvais pas mourir si jeune. Je me débattis pour tenter de me relever mais n’y parvint pas, j’étais enchaînée au carrelage de la piscine. Je sentais l’air qui partait et je me sentais mourir. Cette fois je ne me mis pas à pleurer, ce qui me fit comprendre que j’étais vraiment dans la réalité. Je fermais les yeux puis, quand je les rouvrit, me trouvait dans la chambre à coucher. Ce n’était qu’un rêve, encore une fois. Je me mit en position assise dans mon duvet et découvrit Jeff me fixa d’un regard meurtrier. Je lâchais un cri étouffé puis me reculait le plus possible. Malheureusement le mur de la pièce m’empêchait de m’éloigner plus. Je demandais de l’aide et Camille, mais elle ne bougeait pas et, d’un coup, Jeff me sauta dessus et m’étrangla avec un fil de fer. Je sentis une plaie se former sur mon coup et du sang chaud couler. Je pleurais à chaudes larmes, sentant la mort venir à moi. Cette fois ce n’était pas un rêve. Je venais de me réveiller d’un autre et je ne pouvais m’en trouver dans un. Ce rêve voulais m’annoncer de Jefferson me voulais du mal, mais je ne l’avais pas compris. C’était la fin de ma vie, cette fois je le savais.
Jefferson regarda sur le côté, dans la direction de Camille. Elle s’était levé et était en sang. Jeff riait et Camille s’agrippa à mon lit en me hurlant de me réveiller.

« Réveilles toi bon sang ! »

Tout à coup je me retrouvais dans la chambre, comme avant, mais Camille me secouait dans tous les sens et Jefferson nous regardait du coin de la pièce. Quand il tenta de s’approcher de moi je le giflais puis sortit de la pièce en courant et entendais Camille et Jeff me courir derrière. J’avais tellement peur. Cette fois je savais qu’il voulait me tuer, et qu’il en avait aussi après Camille. Je me mis à courir encore plus vite quand je vis qu’il se rapprochait, mais je glissais sur un tapis et je m’envolais pour finir ma chute sur le carrelage. Je me cognai violemment le menton et fermais els yeux. J’avais tellement mal.

Je rouvris les yeux, c’était le matin et je me trouvais seule dans la chambre, allongée sur le sol, dans mon duvet. Je me levais lentement et descendais les escaliers. Je trouvais Jefferson et Camille en train de manger et rigoler ensemble. Ils me dirent bonjour assez chaleureusement mais je répondis à Jeff d’un regard froid et dégoûté. Les deux semblaient très étonnés.

« Mais qu’est-ce que tu as ?
_Ne me prends pas pour une abrutie Jeff ! Je ne te laisserais pas faire et je protègerais Camille.
_Mais de quoi tu parles ?
_Arrêtes ! Je connais tes projets et je te jure que tu ne me tueras pas ! »

Jeff se mit à rire et je faillis le gifler. Il se leva et posa le couteau qu’il avait dans les mains. Je reculais jusqu’au mur de la cuisine. Il s’approcha lentement de moi, d’un air doux.

« Pourquoi tu te fou de moi ?
_Parce que je veux pas te tuer et j’en ais aucune raison. Aller, tu me fais peur plus que tout. De quoi t’as rêvé cette nuit ?
_Je n’ais pas rêvé, tu as tenté de me tuer !
_Mais bon sang non ! Je ne veux pas te tuer et je ne te tuerais jamais ! Sors de ton rêve ! Tu vas devenir folle si tu continues comme ça.
_Ta gueule ! Fou moi la paix ! »

Je giflait Jefferson et partit en courant dehors. J’étais toujours en pyjama et pieds nus, mais je partis tout de même dans la rue. Des passant se moquaient de moi et je me mis à les insulter de tous els noms. Ils ne me comprenaient pas, évidemment. Que m’arrivait-il ? Je n’étais pas folle, mais Jefferson semblait temps ne pas vouloir me tuer. Alors, ce n’était qu’un rêve ? Mais tout ce qui c’était passé me paraissait tellement réel. Camille m’appela. Elle descendit els marches de pierre pour le rejoindre. Jefferson était resté en haut à nous observer. Camille me pris dans ses bras puis me regarda dans les yeux.

« Morgane, je te jure qu’il ne te veux aucun mal et qu’il n’as jamais tenté de te tuer.
_je…je sais. Je crois que je suis trop dans mon rêve, comme il a dit. Il faut que j’aille le voir. »

Je baissais la tête puis gravis les marches en direction de Jefferson. Je ne pouvais pas croire que ce n’était qu’un rêve. Il y avait sûrement une part de réel, mais je ne pouvais lui en vouloir éternellement. Je pris Jeff par les mains et tenta de ma pardonner en lui disant qu’il avait raison et que j’étais trop dans mon rêve. Il accepta tout de suite mes excuses et il me prit dans ses bras. Je me mis tout à coup à trembler de tous mes membres. J’avais tellement peur qu’il me tue Je ne pouvais pas supporter se sentiment. Je me retirais et rentrais dans la maison annonçant que j’allais me laver.
Qu’est-ce qui se passait ? Mes vacances ne seraient peut être pas si paisibles que cela…
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Tim Akir
Invité




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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptySam 27 Aoû à 22:57

..Chapitre 4
Tragédie soudaine..


Le soleil brillait et nous étions en route pour la plage. Je portait un bikini bleu et un mini short en jean craqué sur une des cuises. J’avais des lunettes noires sur mes yeux et je laissais mes cheveux au vent. Camille avait un maillot une pièce et des vêtements légers par-dessus. Jefferson portait un short de bain et avait une serviette sur l’épaule. Nous étions près à passer une journée au soleil à bronzer et à délirer dans la mer turquoise. Après cinq minutes de marches nous arrivâmes enfin à destination. La mer était magnifique et il y avait beaucoup de monde. Nous avons réussis à nous trouver une bonne place au soleil. Nous étalâmes nos serviettes et allâmes nous baigner un peut. Je me mis à courir dans le sable chaud pour finir dans une eau glacée et magnifique. Il n’y avait pas beaucoup de vague mais on chahutait tellement que l’on en faisait nous me^me sans le faire exprès.
Pendant que nous jouions Jefferson m’attrapa par les hanches et me jeta sous l’eau. Il appuya sur ma tête. Quand il se retira enfin je sortis en hurlant. J’étais en train d’étouffer et je découvris Camille en train de hurler sur lui.

« Tu es fou, déjà qu’elle a peur que tu la tue, si en plus tu la noie ça va mal finir ! »

Camille le poussa à l’eau. Il tomba et nous sortîmes de l’eau. J’avais vraiment peur. Cette vision de noyade que j’avais eut dans deux de mes rêves. Je ne pouvais plus supporter l’eau, surtout si Jefferson était proche de moi. Je refusais qu’il m’approche. Je refusais même de le voir.
Je pris à peine le temps de me sécher et je partis de la plage. Je ne supporterais pas de rester vers lui et il fallait que je rentre chez moi. Dès que je fit arrivée je pris le combiné et téléphonais à mes parents. C’était le répondeur et je contait bien laisser un message.

« Allo, c’est moi, Morgane. Ecoutez, il faut absolument que je rentre je ne…
_Morgane ! Hurla Camille. Tu ne peux pas partit comme ça. Tu crois que tu peux nous laisser en plan seulement parce que tu as peur de lui ? Ça te passera, tu le connais depuis le CP, il ne te tuera pas, tu le sais très bien.
_Fou moi la paix, je fais ce que…AaaH ! »

Tout à coup le visage de Camille devint triste et sobre. Du sang se mit à couler de ses yeux. Je lâchais le combiner et me reculais jusqu’à me coller contre le vitre du salon. Je glissais sur le verre et m’asseyais au sol. Camille se rapprochait de moi. Sa peau devenait pourrie comme celle d’un mort et elle n’avait plus de globes oculaires. Du sang coulait partout sur son corps et des vers de terres sortaient de sa peau. Elle perdait ses cheveux et un morceau de son crâne tomba au sol, me laissant voir une partie de son cerveau. Je hurlais de plus belle mais Camille se rapprochait de moi. Quand elle posa sa main sur mon épaule en me demandant ce qui n’allait pas je la jetais pas la fenêtre. Le verre se brisa et Camille hurla. Je l’entendis se fracasser au sol. Ses os se brisèrent. Je descendit els escaliers et découvrit mon amie, morte.
Je me mis à hurler quand je découvris qu’elle n’avait jamais été morte avant que je la pousse. Son sang s’écoulait sur les dalles. Je me mis à pleurer et m’allongeait à côté de sa carcasse. J’entendis Jefferson arriver et il se mit à hurler. J’étais pleine de sang et je pleurais tellement que mon tee-shirt était mouillé.

« Appels les secours…vite ! »

Jeff s’exécuta aussitôt et, quelques minutes après, on emmenait le corps de Camille. Nous étions montés avec elle et la femme qui nous accueillait. Jefferson me serra dans ses bras. Je pleurais toujours autant et je me demandais comment je faisais pour avoir encore des larmes et pour avoir la force de pleurer. Je me retournais un peu vers Jeff et lui dit à l’oreille : « C’est la faute… »
Il ne répondis rien et me fit une bise sur la joue. Je pleurais toujours et ne pouvais m’empêcher de voir le corps, inerte, de Camille. On nous justifia qu’elle était encore ne vie, mais qu’elle était aussi plongée dans un comas très profond. Elle risquerait de ne jamais se réveiller, ou dans de nombreuses années. Je m’en voulais tellement. Que m’arrivait-il ? Je commençais à devenir folle. Non, j’étais folle. J’avais jetée mon amie par une fenêtre et je ne savais pas pourquoi. J’avais encore eut une de ces hallucinations étranges. Mais…Pourquoi moi et pourquoi je voyais ces choses ?


..Chapitre 5
Le retour à Paris..


Arrivés à l’hôpital nous descendîmes de l’ambulance. Jeff me tenait par l’épaule et je pleurais toujours, même si je m’étais calmée. Je n’arrivais toujours pas à réaliser que je ne reverrais plus jamais Camille. Et c’était de ma faute. C’est moi qui l’avais tué. Je n’en revenais pas.
Je passais la nuit au chevet de mon amie, mais il fallait partir et, au petit matin, notre famille d’accueil arrive pour nous chercher, Jefferson et moi-même. Arrivés chez « nous » on m’appris que mes parents m’avaient appelés. Immédiatement je leur téléphonais pour connaître la raison de leur coup de téléphone. Je tapais le numéro à toute vitesse. Le téléphone sonna puis mon père décrocha.

« Allo ?
_Allo, papa…C’est moi
Moi voix sonnait faux et elle était rouillée par la douleur et le désespoir…
_Chérie ? Comment…Comment vas-tu ?
_Papa, j’ai…J’ai agressé Camille. Elle est dans un coma profond.
_Quoi ? Mais qu’est-ce que tu raconte ? Et, que c’est-il passé, Nous avons reçut un message, tu hurlais ! Que se passe t-il là bas ?
_Papa, il faut que je rentre. J’ai trop de problèmes ici, il faut que je rentre à la maison.
_Expliques moi ce qui se passez bon sang !
_PAPA ! Je t’expliquerais tout, une fois rentrée ! Pas avant. Pour l’instant je vais acheter un billet d’avion. Je t’appellerais de l’aéroport quand je serais arrivée. 9a ne devrait pas être avant demain soir…Au revoir.
_Non, att… »

Je décrochais avant qu’il n’eut finit. Je pleurais à chaudes larmes et n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait. Jefferson m’ouvris les bras et je le serrais. Je n’arrivais plus à ma détacher de lui. Il ne me restait plus que lui et j’avais tellement peur su sort qui m’attendrais, une fois rentrée. Je n’étais pas majeur, je n’avais que seize ans et la prison ne pourrait s’ouvrir à moi. Mais, où irais-je ? Sûrement en maison de correction…Je ne savais pas, et je n’avais pas la tête à réfléchir.

Le soir, je ne mangeais rien, j’étais bien trop triste et perdue pour ça. Je ne pouvais m’empêcher de fixer cette fenêtre brisée. C’était, « l’arme de mon crime ». Je me mis à pleurer. Je ne pouvais plus me contrôler et je ne supportais plus ma misérable vie. J’ai même eut, un instant, l’idée de mettre fin à mes jours, avant que quelqu’un ne le fasse pour moi.
Je ne dormis pas de la nuit. Je n’arrêtais pas de me tourner dans mon duvet. Celui de Camille était tout proche du mien. Mais…Qu’allait-elle devenir ? Elle ne pourrait pas quitter c pays et ses parents ne pourraient plus la voir. Je m’en voulais tellement que je me remis à pleurer. J’étais un monstre, un monstre qui méritait la mort. J’étais même dégoûté que la peine de mort ait été abolie dans notre pays. Qu’allais-je devenir ? Cette question me trottait dans la tête, et je n’avais pas de réponse. J’essuyais mes larmes, puis se sentit Jefferson se rapprocher de moi. Je me mis à trembler, j’avais encore peur de lui, et je n’arrivais pas à savoir ce qui se passait dans sa tête. J’avais si peur qu’il veuille se venger et qu’il me tue à son tour. J’avais peur qu’il me fasse souffrir, même si je savais pertinemment que je le méritais. Je ne bougeais pas et je me retenais de pleurer et de trembler.

La nuit passa de cette même façon, et quand le matin arriva, je n’avais pas dormis. D’énormes cernes logeaient sous mes yeux et des larmes y coulaient encore. Je n’avais pas eut d’hallucination, pour une fois. Peut être que c’était finit. Ma dernière hallucination aurait-elle été celle de Camille ? Non, je m’en voudrais trop. J’aurais tellement voulu avoir un autre de ces rêves étranges, me poussant au suicide. Mais ça n’arriverais peut être plus jamais.
Je e levais dès que je remarquais que Jefferson n’étais plus là. Je ne l’avais pas sentie se lever et je sortais immédiatement de mon duvet. Je retrouvais toutes les valises faites. Celle de Jeff, les miennes et celles de Camille. Jefferson était déjà prêt à partir, mais nous n’étions pas sur d’avoir des places pour l’aéroport.
Je marchais quelques pas et découvris des vêtements propres qui m’étaient destinés. Je les prenais et me mettais sous la douche. Je sentais mes larmes couler sur mes joues et je ne savais pas ce que je devis faire. J’avais perdue la faculté de mettre du savon sur mon corps, tout comme de penser à autre chose qu’à ce jour maudis. Je devenais folle et je ne le supportais pas. Je restais sous la douche un bon quart d’heure puis allais dans la cuisine. Je ne prenais qu’un verre de jus d’orange puis montais dans la chambre pour rouler mon duvet. Je descendais ensuite toutes les valises et m’asseyais sur le canapé, à fixer la vitre. Je ne pleurais plus, mais je ne faisais plus rien. Je ne savais plus rien faire. Je me revoyais cette image. J’entendais toujours ses os se craquer et son sang couler sur les dalles, au bord de la piscine. Je revoyais le corps pourris de Camille, me demandant ce que j’avais. J’aurais dû comprendre que ce n’était qu’un de ces rêves stupides qui me gâchait la vie depuis si peu de temps. Mais comment est-ce que j’avais pu devenir comme ça ? Je n’arrivais pas à le savoir.

« On y va. »

Jefferson me fit sursauter. Il était prêt, tout habillé, les valises à la main. J’acquiesçais d’un simple signe de tête puis prenais ma valise. Je regardais une dernière fois les alentours, soufflant de désespoir. Je mettais ma valise dans la voiture rouge et entrais dans la voiture. La place du milieu était libre, personne n’y était. Pendant tout le trajet, personne ne parla. Il n’y avait pas un bruit. Pas de radio, pas de sifflotement, par de soupir…Rien. Moi, je fixais le paysage, les larmes aux yeux, tenta d’effacer toutes ces images horribles de ma tête. Je ne savais pas ce que faisait les autres, je leur tournais le dos.
Le voyage dura une bonne heure et nous arrivâmes à l’aéroport. Je demandais deux billets pour paris. Il n’en restait que peu, mais il en restait tout de même. J’échangeais les anciens billets contre de nouveaux. Ces vacances auraient dû durer un mois, mais elles n’étaient même pas allées jusqu’à une semaine entière. C’était si triste. La femme qui nous avait accueillit m’enlaça chaleureusement et je lui souris, toujours en pleurant. L’avion devait arriver dans deux heures et quelques minutes. Nous nous essayâmes pour attendre l’avion. Je fixais la valise de camille. Jefferson posa sa main sur la mienne et je levais les yeux vers lui. Il tenta de me sourire, mais il n’y parvenait pas. Nous étions si triste à l’idée que nous ne reverrions jamais Camille. C’était de ma faute, et je le savais. Je ne pourrais jamais vivre ayant ce poids sur les épaules. Je baissais la tête et me mis à pleurer. Jeff m’embrassa sur la joue et il me prit dans ses bras. Il pleurait lui aussi, mais il ne m’en voulait pas, à ce qu’il me dit. Comment pouvait-il encore m’aimer ? Aimer un monstre ? Même moi je ne me supportais plus, mais lui, si.

Après deux bonnes heures et une longue demi-heure, nous entrâmes dans l’avion. Nous ne parlions pas, nous n’avions rien à nous dire. Quand nous arrivâmes dans l’avion, nous découvrîmes que nos places n’étaient pas ensembles. Ceci me chagrinais encore plus, mais il fallait ce plier à cette règle. Je m’asseyais vers le hublot pour pouvoir regarder les nuages pendant le vol. Mais en attendant le décollage, je sortis mon recueille de poèmes.

Je m’en veux tend,
De ce que j’ai fais.
Comment me pardonner,
Pour mon comportement ?
Seul Satan pourrait,
Comprendre mes sentiments.
Le paradis m’est interdit,
Mais la vie aussi.
Je ne peux vivre avec moi,
Je ne peux vivre, sans toi…

Je fermais ensuite mon recueille en attendant le décollage. Personne ne vint s’asseoir à côté de moi, et j’en étais soulagée. Je pourrais lâcher ma peine comme je le désirais. Quand nous décollâmes, je fermais els yeux, repensant à l’allé. Nous nous étions pris les mains et nous avions déjà imaginés nos vacances. Mais rien ne c’était passé comme prévu, et Camille était coincé dans un coma si profond qu’elle ne pourrait sûrement jamais en ressortir. Je me mis à pleurer quand je sentis une personne s’asseoir à mes côtés. Je me retournais et découvris Jefferson qui me souriait.

« On a le droit de se déplacer après avoir décollé, et je voulais te rejoindre. »

Je ne répondis rien et tentais de sourire. Je faillis ne pas y arriver. Même si mon sourire paraissait faux, je lui avais tout de même fait comprendre que j’étais heureuse d’être avec lui. Je le pris par la main, et ne la lâcha pas jusqu’à notre arrivée à Paris. Pour que l’avion ne puisse atterrir, il fallais que Jeff retourne à sa place. Il m’embrassa sur les lèvres et repartis. Je rougis et le suivit du regard. Je ne savais pas quoi faire, ni quoi dire et je préférais qu’il soit éloigné, le temps que je reprenne mes esprits.
Quand l’avion eut atteint le sol je descendit et attendit que Jefferson me rejoigne. Il me prit par la main et nous nous dirigeâmes vers un téléphone. Je tapais le numéro en vitesse.

« Allo, oui ?
_Allo, papa, c’est Morgane. On est arrivé. Tu peux venir nous chercher ?
_Oui, j’arrive. »

Je raccrochais le téléphone immédiatement et me mis à pleurer, de nouveaux. Nous étions arrivé, mais avec une perte et j’allais bientôt passer en justice, ou en cours martial. Je ne reverrais plus Camille, ni Jefferson, ni même ma famille ou mes autres amis. Je ne verrais sûrement plus personne, et ça je le savais. Je méritais la solitude, mais je ne pouvais supporter de souffrir ainsi. Je me mordit la lèvre in inférieur puis rendit mon baiser à Jefferson. Nous allâmes nous asseoir sur un banc. Après une heure, mon père nous rejoignit à la gare. Je lui sautais dans les bras et il m’embrassa, comme s’il ne m’avait pas vu depuis des années. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. Mon père me pris dans ses bras et me porta jusqu’à la voiture. Il me mit à l’avant et Jeff passa derrière. Je tendis ma main et il l’a pris. Mon père ne voyait rien.
Nous arrivâmes chez Jefferson et il descendit. Je l’accompagnais. Il pris sa valise et laissait celle de Camille. Jefferson m’embrassa. Et je le pris ans mes bras.

« Je ne veux pas que tu partes, Jeff. Je ne veux pas me séparer de toi… »

Je n’eus aucune réponse et Jeff partis. Je remontais en voiture, pleurant de plus belle. Le trajet dura encore un quart d’heure et je sautais dans les bras de ma mère, à peine descendu de voiture. Je découvris très vite deux personnes vêtues de noir, dans mon salon. C’était les parents de Camille. Je m’approchais d’eux, mais ils m’ignorèrent. Je pris place sur un autre canapé et regardais ma mère, d’un œil inquiet.

« Chérie, les parents de Camille ont appris la nouvelle…Ils portent plainte contre toi. »

Tout a coup, ma vie s’écroula. J’aillais passer en justice pour tentative de meurtre. Je savais que je ne pourrais jamais revoir ma famille. Je sentais els larmes couler sur mes joues et sortis de la pièce en courant. Je montais les marches à toute allure pour m’enfermer dans ma chambre. Je renais soin de fermer à clé puis m’effondrais sur mon lit, en larmes. Toute ma vie était fichue. C’étais la fin…La fin !
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Tim Akir
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptySam 27 Aoû à 22:58

..Chapitre 6
Rendez vous avec l’avocat..

Quelques minutes plus tard, ma mère frappa à ma porte, de demandant d’ouvrir. Je refusais et ne dis rien. Je ne voulais voir personne. Je refusais toutes visites, sauf celles de Jefferson. J’étais en train de pleurer toutes les larmes de mon corps et n’arrivais pas à chasser l’image de Camille, inerte, de ma tête. J’en devenais folle. J’étais déjà folle. J’avais perdu la tête depuis si longtemps, mais je ne m’en étais pas rendu compte.

« Morgane, ouvre cette porte !
_Foutez moi la paix ! Je veux rester seule ! »

Je jetait un oreiller contre ma porte puis me replongeais sous mes draps. Je n’avais aucun mouchoir, mais il fallait que j’en trouve. Je sortais donc de mon lit et ouvrais tous les tiroirs, toutes les armoires. Je jetais les vêtements de ma commode. Au final, je ne cherchais plus rien, je voulais seulement me défouler. Et, pour ça, je brisais tout ce qui se trouvait dans ma chambre. Je pris mes draps et les jetais au sol. Je les craquais et hurlais mon désespoir. Je me haïssais. Il fallais que je trouve un moyen de me punir. J’ouvrais une porte, qui se trouvait dans un coin de ma chambre. Celle-ci menait à ma salle de bain et on y avait accès que par ma chambre. J’ouvrais le petit meuble au dessus de l’évier et sortais une petite panière. Je sortais de la salle de bain, cette panière en main et en ressortais une paire de ciseaux coupes ongles. Je respirais un grand coup, puis posais une des lames sur mon poigné. Je fermais les yeux puis commençais à me scarifier. Je tentais de ne pas hurler et me mordais els lèvres. Je fermais les yeux et continuais à me faire souffrir. Je fis trois rangés de sang puis jetais mon arme au sol. Des goûtes rouges coulaient sur mon pantalon bleu et sur ma moquette. Je n’y fis pas plus attention et m’écroulais au sol. Je me sentais partir loin. La pièce devenait floue et mes yeux se fermaient, lentement.
Je les rouvris quelques heures plus tard. Le sang avait arrêté de couler, mais j’en avais plein le bras. J’allais dans la salle de bain et l’essuyais avec un chiffon. Je pris un gilet à manches longues pour cacher mes marques puis ouvris la porte. Je descendais els escaliers, lentement, et découvrais ma mère, préparant le repas. Elle ne fit pas attention à moi, mais j’allais tout de même la biser. Elle n’eut aucune réaction, je laissais tomber. Je sortis de la pièce pour aller dans la rue. Il faisait très frais. La nuit était tombée et je pouvais apercevoir quelques étoiles dans ce ciel noir. Le vent soufflait dans mes cheveux, et j’avançais encore un peu plus sur les graviers beiges. Mes pieds étaient nus et je me fichais de la douleur que cela me faisait. Tout ce qui m’arrivais, toutes ces larmes, toutes ces pertes, je les méritais.
Sur ma route, j’aperçus Jefferson. Il me regardait. Je me mis à courir jusqu’à lui. Je voulais qu’il me prenne dans ces bras, mais il ne fit rien. Je me reculais et sentis des larmes couler sur mes joues. Je m’éloignais, tout en le regardant, puis partie en courant. Même Jefferson m’en voulait. Quand je poussais la porte de la cuisine, je découvris ma mère en sang. Non, c’était encore un de ces rêves stupides, je le savais. Je me reculais tout de même, tout ceci me paraissant si réel. Je me cognais à quelqu’un et, en me retournant, découvris Jefferson, avec un regard si froid. C’était encore un de ces rêves qui me vaudraient la perte de quelqu’un, et je refusais de perdre jeff. Je le pris dans mes bras, lui disant que je l’aimais. Il me repoussa froidement et me fixait.

« Ce n’est pas un rêve Morgane, pas cette fois.
_Arrêtes Jeff, tu me fais vraiment peur ! Je sais que tout ceci est faux ! je le sais !
_Non, TOUT est vrai. C’est moi qui ais tué ta mère, et jet e tuerais toi aussi. Tu veux la preuve ? »

Jefferson sortis un couteau de sa poche. Il était plein de sang. Jeff mis le sang sur son doigt, puis il le lécha, un sourire si sadique aux lèvres. Il pointa son arme vers moi. Je pleurais. Je me cognais alors contre un mur, toujours en pleurant. J’avais si peur. Jefferson me pris par le coup et je me mis à hurler, à bouger dans tout les sens. Je fermais els yeux puis…


« Morgan, Morgan ! Morgan réveille toi ! »
Imaginez la sciène. Une fille s’agitant dans tous les sens dans son lit, pendant une nuit sans étoiles. Sa mère, à son chevet tentant désespérément de la réveiller. La fille hurle dans son sommeil et n’arrive pas à se réveiller. Quel est donc ce rêve ? Ce cauchemar ?
Je me réveillais enfin. Je tremblais de tous mes membres et des larmes coulaient encore sur mes joues. Quand j’ouvris les yeux je découvris ma mère, à mes côtés, pleurant. Je regardais autour de moi. J’étais allongée dans ma chambre, au sol. Oui, je me souvenais. Je jetais un regard sur mon poignet et découvris les marques de sang. Quand je m’étais évanoui je m’étais encore plongé dans un de ces rêves étranges. Je regardais alors la porte de ma chambre. Elle avait été brisée. Je me reculais alors, pour cacher mes marques. Ma mère m’attrapa la jambe, et je restais allongée au sol.

« Morgane, il faut que tu me dise ce qu’il t’arrive.
_Maman, pourquoi as-tu défoncé ma porte ?
_Tu t’es mise à hurler, il fallais que je rentre. Quand je suis arrivé tu bougeait dans tout les sens et j’ai découvert ces marques que tu tentes de cacher. Depuis combien de temps tu te mutile ?
Je poussais ma mère et me relevais, tout en essuyant le sang sur un tee-shirt
_Fou moi la paix ! Je fais ce que je veux de ma vie ! Fou moi la paix !
Ma mère se releva, elle aussi.
_Mais moi je suis ta mère, et je dois comprendre ce qu’il t’arrive !
_Tu n’as rien à comprendre, puisque tu ne comprends jamais rien ! »

Je partis en courant. Mon père me demanda de m’arrêter mais je n’écoutais rien. Je partie dans une nuit sombre. Je regardais alors le ciel. Cette fois, il n’y avait aucune étoile. Mon rêve ne se réaliserait donc pas, heureusement. Je continuais à courir, pieds nus. Je me noyais dans mes larmes et mes pieds commençaient à saigner. Mon chemin m’avait mené jusque chez Jefferson. Je ne pouvais pas y aller, ma famille m’y chercherait sûrement. Je passais ma route pour rejoindre un petit sentier caillouteux. Je m’arrêtais pour voir l’état de mes pieds. Je perdais déjà beaucoup de sang et je ne pourrais avancer encore longtemps. Je n’avais que très peu de force et je ne pouvais l’user encore longtemps. Je décidais de me reposer, mais il ne fallait pas que je ferme les yeux.
Le matin, je n’arrivais plus de force et m’étais impossible de me relever. Je découvris très vite que je n’étais plus dans ce sentier perdu, mais dans une chambre. Je me relevais aussitôt et regardais autour de moi. Je n’étais pas chez moi, et cette pièce m’était inconnue. La porte s’ouvrit et je reculais dans le lit. Je découvris Jefferson, qui m’apportait un petit déjeuné.

« Jeff ? Qu’est-ce que tu fais là ?
_Je t’ais vu passer devant la maison et je t’ais retrouvé dans le chemin, endormie. J’ai appelé tes parents, ils ne vont pas tarder.
_Quoi ? Mes parents ? Non ! Il faut que je parte ! »

Je sortis immédiatement du lit pour rejoindre l’extérieur, mais Jefferson lâcha le plateau de nourriture qu’il avait en mains et m’arrêta. Je tentais de me débattre, mais Jefferson me pris dans ses bras et m’embrassa. Je ne bougeais plus, j’étais envoûtée par ce baisé. Là, la porte s’ouvrit de nouveau. C’était ma mère. Elle avait un visage si triste et dépravé. Elle s’approcha de moi, mais je me retirais des bras de Jeff, pour reculer.

« Foutez moi la paix !
_Chérie, une personne veut te voir, il faut que tu rentres à la maison.
_JAMAIS ! je refuse de rentrer. Et qui est ce type d’abord ?
_C’est un avocat, il est là pour te défendre, ma chérie. Si tu n’acceptes pas de le voir tu seras mise en maison de correction. Il faut qu’il te défendes où tu ne nous reverra plus jamais, ni papa, ni moi, ni Jefferson…Tu as déjà perdue Camille, ne pers pas les autres.
_Comment peux tu me dire ça ? Toi qui a abandonné papa quand il avait besoins de toi. A cause de toi j’ai faillis ne plus me revoir, alors ne me dis pas ce que je dois faire ! Tu es loin d’être un modèle de perfection, figure toi ! »

Je ne la laissait pas répondre et je partie de la pièce, mais ma mère me rattrapa très vite et me pris dans ses bras. Je ne comprenais pas ce qui me passait par la tête. La folie montait de plus en plus en moi, et je ne pouvais la laisser me gagner. Je décidais de la combattre et de voir cet avocat. Peut être qu’en mettant les choses au clair tout finirait par s’arranger. J’embrassais ma mère, puis nous partîmes à la maison. Ma mère me porta dans ses bras, mes pieds étaient vraiment dans un sale état.
Arrivé chez nous, ma mère me posa au sol et je me dirigeais dans ma chambre pour pouvoir me changer et lacer mes pieds. Quant je fus arrivée en haut des escaliers je découvris que ma porte était toujours cassée. Ma chambre n’avait pas été rangée, mais c’était normal. Je désespérais, en pensant à ce que je devais réparer. J’allais dans la salle de bain et nettoyais mes pieds. L’eau me brûlais et il me fallais me retenir pour ne pas crier. J’essuyais rapidement le sang qui continuais de couler puis mettais des chaussettes. Je repeignais mes cheveux brus que j’attachais en queue de cheval puis je mettais de nouveaux vêtements propres. Une courte jupe noie avec un débardeur de même couleur. Je me, au dessus, un fin gilet rouge, pour cacher mes marques de scarification. J’étais preste, j’essuyais mes larmes et mettais de la poudre pour cacher mes cernes, puis descendis les escaliers. Je pris une grande bouffée d’air, puis je rejoignis ma mère. Elle m’emmena jusque dans le salon. Un homme d’age plutôt fort était assis, fumant une cigarette. Quand il me vis arriver il l’éteignit et se leva pour me serrer la main. Il me sourit et j’essayais d’en faire de même. Mon sourire sonnait faux, mais il sonnait faux depuis déjà quelques jours. L’homme se rassit et je fis de même, sur un canapé face à lui. Ma mère me rejoignit et mon père était sur un petit fauteuil à place unique. Mon cœur battait si vite que j’avais peur de ne rien pouvoir dire. Je ne pouvais rien dire. Je me sentais trembler et le regard froid de mon père me troublait encore plus. L’homme se pencha plus près de moi.

« Morgane…J’ai appris que tu avais fugué. Pourquoi ?
_Parce que…J’ai fais énormément de chose ces temps si et…Mais, ça ne vous regarde pas la raison de ma fugue. Vous êtes là pour me défendre, pas me poser des questions sur ma vie personnelle.
L’homme se sentit agresser et se recula.
_Tu as raison. Alors voilà, je voudrais savoir pourquoi tu as jeté ton amie par une fenêtre ?
_Vous ne me croiriez pas si je vous le disais.
_Dis moi quand même, il faut que je sache.
_Eh bien voilà…J’étais très hésitante, mais il fallais que je le fasse. Depuis quelque temps j’ai des problèmes. Je fais des rêves très étranges et, dans ces rêves, j’ai l’impression que tout est réel et je me vois mourir. Mon ami veut me tuer dans ces rêves, ainsi que Camille. Et, en fait, j’ai fais un rêve aussi, mais, quand je l’ais fait, j’étais éveillée. Et Camille était là réellement. Mais je la voyais…morte, la peau décomposer et…Enfin vous voyez.
_Oui…
_Eh, dans un élan de peur, je l’ais jeté par une fenêtre, pensant qu’elle avait vraiment cette apparence…Je m’en veut tellement…
_Bien…Je ne peux pas rester là plus longtemps, je vous donne ma carte. »

L’homme me dit au revoir mais je ne répondis rien. Ma mère le raccompagna et j’entendis un bouf de leur conversation.

« Faites la voir un psy. Ça l’aidera et peut être qu’elle pourra gagner ce procès sans dommages.
_Bien…Au revoir.
_Au revoir. »

Ma mère ferma la porte derrière lui et elle me rejoignit. Quand elle tenta de me faire une bise je la repoussais violemment. Elle ne compris pas ce que j‘avais et tenta de se rapprocher de moi. Mais je reculais à chaque fois.

« Qu’y a-t-il ?
_Tu compte me faire voir un psy et me foutre dans une chambre capitonnée ?
_Quoi ?
_Je t’ais entendu parler avec ce connard d’avocat. Je peux savoir pourquoi il vient foutre sa merde ?
_Arrêtes de parler de cette façon, Morgane.
_Depuis mes problèmes tu ne me vois plus pareil. Tu es contre moi…Tu ne m’aime plus…Je te hais ! »

Je partie de la pièce en courrant. Tout le monde était contre moi, même Jefferson. Personne ne voulait me croire et être de mon côté. Personne ne comprenait mon désespoir et mon envie de mourir. Je ne supportais plus personne. Je ne me supportais plus moi-même. Je détachais mes cheveux et me mis à pleurer. Je m’écroulais sur les graviers, devant la route. J’étais si désespérée. Je voulais mourir et être libérée, mais je ne pouvais pas. Il fallais que j’assume ce que j’avais fais, que j’assume ma folie et mes tourments.
Ma mère me rattrapa et s’agenouilla à mes côtés. Elle me pris dans ses bras et me fit une bise sur la tête. Je le regardais dans els yeux, d’un regard si triste.

« Maman, papa me déteste ?
_Pourquoi dis-tu cela ?
_Il ne me parle plus et ne me jette que des mauvais regards. Il ne m’aime plus, n’est-ce pas ? »

Ma mère ne répondit rien et me porta jusqu’à notre maison. Elle m’allongea sur le canapé, mon lit ne pouvant pas être utilisé. Je m’endormis très vite, et je ne fis aucun. Tous ces problèmes étaient-ils passés ? Non, il restait le procès et l’amour de mon père à regagner.
Au matin, je ne savais pas si j’étais dans un rêve ou non. Dans le dernier, on m’avait informé que ce n’était pas un rêve, alors comment savoir ? Une idée me vint à l’esprit. Je montais els escaliers de ma chambre pour aller dans ma salle de bain et me plongeait la tête sous l’eau. J’allumais le robinet de la douche et me passais une eau glacée. Mon père arriva au même moment. Déjà qu’il me prenait pour une folle, il devait se demander ce que je faisais. Il ne dit rien et repartis immédiatement. J’arrêtait la douche et jetais le pommeau dans la baignoire pour rejoindre mon père. Je l’attrapais par le bras et le forçais à se retourner vers moi. Je lui lançais un regard provocateur et décidé.

« Pourquoi tu ne m’aimes plus ?
Aucune réponse.
Papa répond où je mets fin à mes jours.
Mon père ne dit rien.
Très bien, tu annoncera à maman que c’est de ta foutue faute ! »

Je partie en courant dans la salle de bain et en ressortis les ciseaux. Je commençais à me scarifier, mais mon père ne bougea pas. Je me demandais si c’était un rêve ou autre chose, mais non. Je continuais et me scarifiais encore. J’avançais alors vers mon père et le poussais, mon sang coulant toujours sur le sol.

« Espèce de salaud ! Tu comptes me laisser mourir comme ça ! Tu es un monstre ! Je te hais ! »

Je partie de la pièce ne courant, mais j’étais trop faible. Je m’écroulais dans les escaliers et ne sus pas ce qui se passait après. Mais quand je rouvris les yeux j’avais horriblement mal partout et mes plais avaient arrêtées de saigner. Je n’avais pas rêvé. Mon père avait vraiment osée de laisser mourir devant ses yeux. Je m’assis sur le canapé et découvris ma mère, pleurant, dans la cuisine. Je tentais de me lever, mais j’avais vraiment mal. Je réussis après quelques tentatives. J’avançais très lentement et m’accrochais à une chaise. Je posais ma main sur l’épaule de ma mère.

« Qu’est-ce qu’il se passe, maman ?
_Ton père est partit… »

Je ne pouvais dire quoi de ce soit. Je me suis laissée tomber sur le carrelage froid. Mais que se passait-il ? J’aurais tellement voulut que ce soit un rêve, mais ça n’en était pas un. Mes cheveux et mes vêtements étaient encore mouillés par la douche froide. Je ne rêvais pas, pas cette fois…
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Tim Akir
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptySam 27 Aoû à 22:59

..Chapitre 7
Le procès..

La fin de la journée était très loin, et il fallait que l’on s’occupe pour oublier nos malheurs. Ma mère se retourna et se mit à sourire, toujours les larmes aux yeux. Elle se leva et me remit debout, puis elle tapa un coup dans ses mains.

« Bon, si on allait ranger ta chambre, ça nous fera une bonne occupation, non ? »

Je répondis par un simple signe de tête et montais dans ma chambre, suivie de ma mère. Nous avions ris pendant ce rangement. Une bataille d’oreillers avait été organisé et les sourires étaient au rendez vous. Après avoir tout débarrassé et avoir jeter ce qui ne servirait plus, ma mère et moi nous sommes assise sur mon lit, à ne rien dire. Elle pris mon poignet et caressa les quatre nouvelles marques. Je tentais de me retirer mais elle me retenait.

« Je sais d’où viennes ces marques. C’est à cause de ton père que tu les as. Tout comme els bleus et les cicatrices que tu as sur le corps.
_Quoi ? Quels bleus, quelles cicatrices ?
_Quand tu es tombée dans les escaliers…tu as d’énormes bleus et des cicatrices. »

Je ne savais pas quoi répondre. Je ne pouvais pas répondre. J’avais mal partout et j’avais des cicatrices. Tout ceci était à cause de mon père qui était partit, comme un lâche. Je me haïssais pour ce qu’il avait fait. Je me tournais vers ma mère et lui fit une bise sur la joue.

« Maman, tu crois que ce psy pourrais nous aider ?
_Tu es d’accord pour le voir ?
_Peut être que grâce à ça tout ira mieux ! »

Ma mère me serra contre elle. Elle était si joyeuse. Peut être que d’y aller pourrais me faire échapper à la maison de correction. Mais peut être que se psy m’enfoncerais encore plus, croyant que je mentirais. J’espérais tellement ne pas avoir trop de problèmes, et j’espérais aussi que Camille sorte du coma…Mais ceci n’arriverait jamais. Elle était comme morte et la seule chose à faire était de la débrancher. Mais ses parents préfèreraient la faire souffrir plutôt que de devoir l’enterrer. A cette idée, des larmes coulaient sur ma joue. Ma mère sortie de la pièce pour appeler le psy et, moi, je me mis à pleurer, la tête dans mes oreillers.

Je finis par m’endormir, enfin, c’est ce qui me semblais car, tout à coup, la nuit était tombée. Je me mit à bailler puis m’asseyais dans mon lit. J’étais comme perdue et je ne savais pas où je me trouvais. C’était pourtant très simple, j’étais chez moi, mais tout me semblais tellement bizarre. Étais-je encore dans un de ces rêves fou ? Il fallait encore que j’en ais le cœur net. Pour cela, je me dirigeais vers la salle de bain pour me rincer la tête. Mais, quand l’eau se mit à couler, un bruit de verre fracasser retenti à l’étage du bas. Je laissais l’eau couler et je me dirigeais vers le bruit. Je découvris un vase cassé au sol. Ma mère était allongée sur le carrelage froid. Mais qui avait pu faire ça ? J’entendis un bruit de grincement et me retournais. Je ne vis qu’une ombre passer, mais j’avais si peur. Je me collais contre un mur. J’avais du mal à respirer, mon cœur battait si fort. Des larmes coulaient sur mes joues. Je me mis à longer le mur. Plus je m’approchais du lieu où j’avais vu cette ombre et plus j’entendais des bruits. Une personne fouillait dans un meuble du salon. Mais qui était cette personne. Arrivée à l’angle, je passais seulement ma tête, avec une grande précaution, pour ne pas être vue. Un homme me tournait le dos. Il était grand et assez âgé, même s’il restait jeune. Je le vis sortir une arme à feu. Mon souffle se coupa et je me cachais derrière le mur. Mais qui pouvait bien avoir trouver cette arme ? Seulement une personne connaissant la maison. Et c’est là que je compris. Je sortis de ma cachette pour me mettre derrière l’homme.

« Papa ! »

A peine eus-je le temps de finir ma phrase que j’entendit le clic de l’arme à fau. Du sang gicla dans la pièce et sur ma figure. Je hurlais d’horreur, tout en regardant le corps tomber. C’était mon père. Il venait de se tuer. Je regardais sur le côté et me souvenais que ma mère était allongée au sol. Je couru jusqu’à elle et découvris une marre de sang, au niveau de son crâne. Non, tout ceci ne pouvait être réel. Mon père ne s’était pas suicider et ma mère n’était pas morte. Je montais els escaliers à toute allure et entrais dans la salle de bain. Il fallais que je sorte de ce rêve. Je me mit la tête sous l’eau, puis la ressortie. Je ne rêvais asp. J’étais toujours au même endroit, et l’eau de la baignoire se teintait de rouge, du rouge sang de mon père. Je m’accroupis au sol et me mis à pleurer. Ce n’était pas possible, comment tout ceci avait-il pus m’arriver ? J’entendis du bruit. Mon souffle se coupa. Qui était-ce ? Je n’osais plus bouger, de peur de faire du bruit. Je reculais ma tête pour voir qui était dans la chambre. C’était Jefferson. Je me relevais d’un coup et couru jusqu’à lui, pour me jeter dans ses bras. Il m’enlaça, puis me mis sur mon lit. Il regardait dans le vide et il ne disait rien. Je voulais l’embrasser, mais il me repoussa.

« Ce n’est pas un rêve Morgane. Je suis là pour te libérer.
_De quoi parles tu ? »

Pour seule raison j’eus une gifle qui me poussa hors du lit. Je me cognais violemment la tête au sol, sans comprendre ce qui m’arrivait. Jefferson m’agrippa par les cheveux et posa un couteau sur ma gorge.

« Je suis là…Pour te libérer, Morgane. »

Je sentis la lame s’appuyer sur ma peau et mon sang couler sur mon corps. Je sentais la douleur et je connaissais ce sentiment de mourir. Je ne pouvais me retenir de pleurer, et je ne pouvais plus respirer. Peu de sang coulait, mais Jefferson ouvrit la plaie un peu plus et je me sentie partir loin de ce lieu. Était-ce ça la mort ? Si oui, je voulais la vivre une fois pour toute, mais plus jamais. J’agrippais le manche du couteau et finissais de m’achever seule, ne pouvant plus supporter de souffrir. Le dernier sentiment qui me vint à l’esprit était de planter cette larme dans mon coup et l’enfoncer jusqu’à ce que je ne meure…



Mes yeux me brûlaient. Je transpirais et je voyais flou. Des larmes coulaient sur mes joues. J’en avais tellement l’habitude, désormais. Mais, comment ce faisait-il que j’étais toujours en vie. Je me relevais. J’avais du mal à voir ce qui se passais autour me moi et j’avais peur de tomber. Je touchais mon coup pour trouver une marque, une cicatrice, mais je n’avais rien. Je me dirigeai dans la salle de bain et tentais de voir une image de moi, dans le miroir. Je n’avais ni griffure, ni cicatrice ou marque de sang. Mais alors, j’avais encore rêvé ? Je me mis à pleurer. Je m’effondrais sur le sol. J’ne avais assez. J’avais eut la stupide idée de croire que tout était finit. Mais non, ça ne faisait que commencer, tout comme mes ennuis. Je me relevais enfin. Je fermais mes yeux pour els rouvrir. Ma vue était revenue. Mon visage était si triste et mort. Je n’affichais plu aucun sentiment à par celui du désespoir et de l’envie de mourir. Je ne me ressemblais plus et je n’arrivais plus à me reconnaître. J’étais devenue si laide et froide. La rage monta en moi et je frappais le miroir, au point de le briser. Du sang se mit à couler de ma main et j’arrachais un bout de verre qui était resté dans ma paume. Je me mis à chercher un chiffon, mais je ne trouvais rien. Je m’essuyais alors sur mon tee-shirt noir. Le sang ne voulait pas arrêter de couler et je commençais à perdre le peu de force qui me restait. Mes pupilles montèrent en l’aire et je me sentie m’effondrer au sol, dans une gémissant de douleur.

Quand je rouvris les yeux, ma mère était à mes côtés. J’étais encore allongée dans mon lit et j’avais une bande sur la main. Je me relevais à toute allure pour m’expliquer, mais ma mère ne me demandait aucun compte. Elle ne voulait pas que je parle. A la place, elle me tendis un manteau de cuir noir et me demanda de le mettre, et de la suivre. Quand je lui demandais de me dire où nous allions, je n’eus aucune réponse. Mais que se passait-il ? J’avais si mal à la tête et je n’arrivais plus à suivre le cour de ma vie. Je montais dans la voiture et posais ma tête contre la vitre. J’avais tant de mal à tenir éveillée. Nous avons roulés pendant une demi-heure qui m’avait parue une éternité. Nous arrivâmes dans un hôpital. Je compris alors que ma mère m’emmenait voire ce psychiatre. Je fermais els yeux puis descendis de voiture. Ma mère la ferma et m’emmena dans un couloir où tout était de blanc. J’avais l’impression de me retrouver dans un hôpital psychiatrique. Nous arrivâmes ensuite dans une pièce carrée. La moquette était beige et les murs blancs. Tous els meubles étaient de marron bois. Tout à coup l’atmosphère me paraissait mieux. Ma mère me demanda d’aller m’asseoir pendant qu’elle allait à l’accueil. Après un quart d’heure d’attente, un homme nous appela. Il nous fit signe d’entrer dans son bureau. Il y avait, avec lui, l’avocat que j’avais vu, un jour avant. Je ne lui dis même pas bonjour et m’assis sur une chaise qui s’offrait à moi.

« Bonjour, Morgane.
_Bonjour…
Je parlais tellement froidement à cet homme que je ne connaissais même pas. Il était là pour m’aider, mais je le haïssait comme la peste…Comme mon père. J’avais pour lui une considération tellement péjorative et insignifiante que je n’oserais en parler.
_Je suis le docteur Henri Farbre. Tu es là car tu m’as l’air d’être une fillette très étrange.
_Je ne suis pas une fillette.
Je parlais encore plus froidement et jetait un regard noir à l’homme. Un regard si profond et si aveuglant. Je voyais qu’il ne savait plus où il en était.
_Bien…Ta maman m’a parler de toi et je pense pourvoir t’aider. Si je fais pars de ton cas pendant le procès je pourrais sûrement t’éviter la maison de correction et la prison, pour plus tard, à ta majorité. Mais il faut que tu me parle un peut plus de toi et de tes problèmes. »

Je n’avais aucune envie de parler de tous mes rêves et d’expliquer ce qui m’arrivais, mais il fallais que je le fasse. La séance dura trois heures et demie, mais je ne vis pas passer le temps. Je n’avais pas arrêté de parler. A la fin, l’homme se leva de son siège et me tendit la main, pour me dire au revoir.

« Au revoir jeune fille.
Je ne lui serra pas la main et partis dans un coin de la pièce. Il se tourna alors vers ma mère.
Bien, alors je ferais pars de son cas. Tout ce qu’elle ‘ma dit a été enregistré et je passerais cette bande au procès. Ne vous inquiétez pas, votre fille n’aura que très peu d’ennuis, si jamais elle en a.
Je lâchais un ricanement mesquin. Je me dis alors : Bien sur que j’en aurais des problèmes, abruti ! Nous partîmes très rapidement. Désormais il ne nous restait plus qu’à attendre le procès et voir comment je finirai mes jours.
Le semaine avant le jour J se passa plutôt bien. Je n’avais plus fait de rêve. Ma mère et moi nous parlions souvent et j’avais même appris à faire la cuisine. Mais, maintenant, il me restait l’étape procès à passer. J’avais même donné un nom à toute cette période. Ma période trouble psychique. Tout allais bientôt être finit, enfin, c’est ce que j’espérais.
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Tim Akir
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptySam 27 Aoû à 22:59

chapitre 7
suite


Le jour du procès, ma mère me leva à cinq heures du matin pour que je me prépare. Elle me prépara un petit déjeuner tout à fait complet pour que j’ai assez de force pendant la journée. Tartine de pain de mie et du nutella, des céréales, un verre de lait et une pomme. Je mangeais ça très lentement, prise de fatigue. Après se frugale repas je montais me laver dans ma salle de bain. Ma mère m’avait préparé des affaires toutes neuves pour que je sois présentable. Un magnifique jean bleu foncé décoré de faux diamants blancs et brillants, avec un tee-shirt blanc à manches longues. Je mis, par dessus, une veste de jean de même couleur que mon pantalon. Ma mère me rejoignit ensuite pour me coiffer. Elle me frisa les cheveux en boucles anglaises et les laissa détachés. J’étais prête. Ma mère m’embrassa et nous descendîmes à la voiture. Avant te partir, je jetais un dernier coup d’œil à la maison. Je risquais de ne jamais plus y retourner, et je le savais. Je me retins de pleurer et m’asseyais sur le siège avant. Nous avions roulées pendant deux heures. Nous arrivâmes à neuf heures et demie, pour dire qu’il m’avait tout de même fallu deux heures et demies pour me préparer. Je descendis donc de voiture pour rejoindre ma mère. On me fit passer par une salle reculée, et ma mère m’abandonna pour rejoindre la salle. Mon cœur battait si vite, j’avais tellement peur. Quand on me fit entrer dans la salle du procès je découvris toutes ces personnes qui étaient assises. Je n’e connaissais pas la plupart et me demandais pourquoi ils étaient là. Je vis ma mère qui me fit coucou, mais je ne répondis que par un simple sourire masqué. Les parents de Camille étaient assis, vêtus de noir, la femme pleurait. Je savais qu’elle faisait ça pour me faire souffrir. Je vis très vite Jefferson, caché derrière ma mère. Un mal de tête de survenue, et la pièce devint floue. Je repartais dans un de ces rêves. Je me sentie si molle et je n’avais plus de force. Etait-ce la vue de Jefferson qui me fit cet effet. Je ne savais pas, mais je me dépêchais de rejoindre ma chaise, à côté de mon avocat. Je me retournais et souris à ma mère. Le procès pouvait commencer. La première personne demandé fut ma mère et elle parla de mes problèmes et qu’elle ne comprenait pas ce qui m’était arrivé pendant ce voyage. Je crus qu’elle voulait m’enfoncer, mais je découvris très vite que ce qu’elle dit était en ma faveur. Ensuite, ce fut le tour du psychiatre qui parla de mon cas. Il paraissait que j’avais un problème de mental qui me réduisait mon intelligence et ma capacité à reconnaître le réel du faux. Au départ je m’énervais puis, quand il donna des exemples, je compris qu’il disait vraie. Le moment qui me choqua le plus fut quand la mère de Camille passa à la barre. J’étais consterné par ce qu’elle dit :

« Madame Quigman, pouvez vous nous parler de Camille ?
_Camille était une fille très gentille. Elle faisais beaucoup d’effort en cours et aidait son prochain le plus possible. Et j’avais toujours cru qu’elle choisissait bien ses amis.
Elle me jeta un regard mesquin à la suite de ses paroles.
_Bien, et qu’avaient votre fille et Morgane comme liens ?
_Elles étaient amies. Camille aimait beaucoup Morgane. Elle me parlait d’elle tous els jours et voulait lui ressembler.
De grosses larmes se mirent à me couler sur les joues. Comment avais-je pus faire autant de mal à une fille qui m’aimait tellement ? J’étais un monstre.
Mais malheureusement, Morgane n’aimait pas ma fille. J’ne ais eut la preuve il y a peu de temps.
Consternée je me levais de ma chaise pour hurler au mensonge.
_Arrêtez de dire des conneries ! J’adorais Camille et je ‘nais jamais souhaiter ce qui est arrivé ! Vous faites tout pour m’enfoncer ! Vous êtes un monstre, vous êtes pire que la peste !
Mon avocat me tira et me sonna de ne plus rependre la parole tant que l’on ne me le demandait pas.
_Cela suffit ! Madame, continuez.
_Eh bien, je n’aurais jamais cru que ma fille puisse traîner avec un monstre comme cette fille. Je m’en veut tellement de ne pas avoir vu les signes. Mais quand j’y repense…
_Quels signes ?
_Maintenant je revois tout ce que Morgane faisait avec Camille, tout ce qui pouvait prouver qu’elle avait des pulsions meurtrières.
_Parlez nous de ces signes…
_ Eh bien, elle n’arrêtait pas d’être méchante avec elle, de lui parler mal et de lui donner des coups. Il lui arrivait même de lui parler de meurtres et de morts…
Je ne pouvais laisser passer ce mensonge. Je me relevais et m’énervais vraiment.
_C’est faux ! Pourquoi mentez vous comme ça ? J’ai peut être mis votre fille dans un coma profond, mais je ne le voulais pas ! Je n’ais jamais frapper votre fille et je ne lui ais jamais rien fait ! Pourquoi tous ces mensonges ? Votre fille souffre en ce moment. On vous a proposez de la débrancher car il n’y a aucune chance qu’elle ne sorte de ce coma et qu’elle ne souffre plus. Mais vous êtes tellement égoïstes vous et votre mari, que vous préférez qu’elle ne souffre plutôt que de devoir l’enterrer. Alors ne me faites pas de jugement comme vous faites !
_Pauvre gamine ! J’ai vus les bleus et els cicatrices sur son corps. Elle ne voulais pas m’en parler mais maintenant je sais que c’est toi.
_Ce n’est pas moi, c’est votre mari ! Il la frappe ! Ca, elle ne vous l’a jamais dit, mais elle s’est confiée à moi ! »

Après cette révélation, le procès se tournait vers le père de Camille. Il avait frappé sa fille, et je le savais. C’est elle qui me ‘lavait dit, elle ‘lavait aussi avoué à Jefferson. Oui, il fallait un autre témoin, et je serais tranquille,o n ne pourrais me mettre tout ceci sur le dos. J’avais tant de chance qu’il soit là.

« Demandez à mon ami ! Jefferson est dans cette pièce et Camille s’est aussi confiée à lui ! »
Tout le monde se mit à le chercher dans la salle, mais il n’était plus là. Avais-je encore eut une de ces hallucinations ? Oui, c’est pour cela que j’avais eut mal à la tête. Mon psychiatre annonça tout haut que c’était le retour de mes problèmes et il pouvait désormais prouver que j’étais folle. Il n’en fallu pas plus pour le s jurés et je juge pour décider de la sentante. Il en fit pars une demi-heure après. Tout ce qui se passa à ce moment m’eut tellement brisé et étonné :

« Nous condamnons la famille de la jeune morgane à donner une somme de 5 000 euros à la famille de Camille Quigman. Mais, nous condamnons aussi monsieur Quigman à passer en justice pour avoir frappé sa fille. Et, pour Morgane, elle sera mise pendant deux ans dans un hôpital psychiatrique pour folie. Elle sortira à sa majorité et repassera en justice pour décider de la suite. »

Je me mis à pleurer de ce que j’appris. J’allais partir en hôpital psychiatrique. J’en avais tellement mal au cœur. J’étais considérée comme folle, mais peut être que je l’étais. Oui, pour que l’on m’envois dans un de ces centres psychiatriques il fallait que je soit folle. Je suivais mon avocat qui m’emmenait jusqu’à ma mère. Elle me prit dans ses bras, pleurant tellement elle avait de peine. J’étais aussi triste qu’elle. Avant que l’on ne m’emmène je me retournais vers elle.

« Passes me voir souvent ! »

Comme seule réponse j’eus une bise lointaine, puis on me passa les menottes aux poignets. J’avais si peur de mon avenir. A mes dix-huit ans on rediscuterait de mon cas. Irais-je en prison ?
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Tim Akir
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptySam 27 Aoû à 23:00

..Chapitre 8
sortie..


Je passais deux jours en cellule, le temps qu’une place ne se libère dans un hôpital proche de chez moi. Je ne voulais voir personne sauf ma mère. J’en voulais tellement à Jefferson de ne pas être venu pour me défendre à cette séance. Je lui ne voulais tellement et je refusais qu’il ne revienne me voir. Je savais que tous ces rêves sur lui n’étaient pas là pour rien. J’aurais dû deviner qu’il me poignarderait dans le dos et qu’il m’abandonnerait comme un sale lâche. Je ne pleurais pas, je ne voulais pas pleurer pour ce stupide adolescent. Comment avais-je pu tombée amoureuse de lui ? J’avais été si naïve et j’aurais dû comprendre le véritable sens de ces rêves prémonitoires. Je tentais de les repasser tous. Il y avait cette noyade. Que voulait bien dire ce rêve ? Un malheur ? Oui, le malheur de Camille. Le fait que ce soit Jeff et qu’il ne tente de me tuer à plusieurs reprise, comme, par exemple, avec ce fil de fer, voulais dire qu’il me mentait et qu’il m’abandonnerait quand j’aurais le plus besoins de lui. Pour le fait que Camille soit si morte, cela voulait me prévenir de sa mort. Je pensais que tous ces rêves voulaient dire cela. Et celui de ma mère morte et de mon père. Que voulaient-ils dire ? J’avais beau y réfléchir, je ne pouvais trouver. Je cherchais pendant ces deux longs jours, alors que j’étais allongée sur un lit de prison. Je n’avais que ça à faire, quand je ne mangeais pas le pain rassis qu’ils nous donnaient.
Les deux jours avaient passés très lentement. J’avais eut l’impression que c’était une éternité, mais non, seulement quarante-huit heures. Dès ma sortie, je cherchais ma mère, pour qu’elle ne me dise au revoir, mais elle n’était pas là. Je devais me résoudre à ne plus la voir, pendant deux longues années. Quand je fus arrivée, mes pensées ce chamboulèrent. Etais-je aussi bizarre que toutes ces personnes ne hôpital ? Certains tentaient de manger les raisins qu’il y avait sur la tapisserie. J’avais envie de pleurer, mais je me retenais le plus possible. Je passais les deux pires années de ma vie. Je devais prendre des médicaments pour ne plus avoir de rêves, je devais suivre des cours pour bien me maîtriser et je voyais mon psychiatre tous les jours. J’étais au bord de la crise de nerf et du suicide, mais je repensais souvent à Camille et me disais que j’avais beaucoup de chance. Je me dis même qu’en prison on me laissait plus de liberté.
Malgré tout, mon séjour se finit très vite et j’étais enfin tranquille. Tranquille ? Je le pensais, mais non. Je jour de ma sortie, ma mère m’attendait, pleurant de mon retour. Elle me prit dans ses bras et m’embrassa longuement. Je ne m’avais plus vu depuis déjà deux ans. Je me retirais, lui jetant un regard noir. Je refusais qu’elle me touche et partais dans une autre direction de la sienne. Elle me suivit, pour me demander ce qui se passait.

« Ce qui se passe ? Mais c’est bien simple, tu m’as laissé pendant deux années ! Tu n’es jamais venue me voir, tu n’en avais plus rien à faire de moi ! »

Je ne laissait pas ma mère répondre et partais sur ma route. Je lui hurlais que je ne voulais plus jamais la voir et que, étant majeur, elle n’avait pas le droit de me retenir. Mais, alors que je voulais sortir du parking, une voiture me stoppa et mon avocat en sortit, escorté de deux hommes vêtus en policiers. Je me reculais, de peur qu’il ne m’arrive quelque chose.

« Morgane, comme tu es sortie, il va falloir que tu passe ne justice. Je t’apporte ici ton rendez vous avec moi et celui avec le juge, pour ton dernier passage en cours martiale, du moins pour cette affaire. »

Il me tendit une enveloppe et ne dit rien de plus, je n’eus même pas le temps de réagir ou de répondre qu’il n’était déjà plus là. Ma mère me rattrapa, m’emmenant à la maison. Je refusais, mais j’en étais obligée.

Dès que nous arrivâmes, je sautais de la voiture pour courir à ma chambre. J’ouvrais la porte et la refermais derrière moi. Je le fermais à clé pour que ma mère ne vienne pas me déranger. J’étais hébailli voyant ce qui s’était passé. Ma chambre était si belle, si propre, si rangée…Tout ceci ayant été fait pas ma mère, je n’appréciais pas. Je me mis à lâcher ma rage et à tout jeter partout. Je défaisais mes draps, les jetais au sol, brisais ce qui se trouvais sur les meubles. Je découvris très vite un cadeau sur mon lit. De rage je l’attrapais, ouvrais la porte de ma chambre et le jetais dans mes escaliers.

« J’ai pas besoins de tes merdes ! »

Je refermais tout derrière moi et me dirigeais dans la salle de bain. Je me mit devant le miroir et regardais mon avant bras. Je n’avais plus de cicatrice, et je n’avais plus mal. Je voulais encore me mutiler. J’ne avais tellement besoins. Je cherchais ma petite panière mais ne la trouvais pas. Ma mère l’avait cachée. Je me sentie si désemparée que je jetais mon point contre le mur. Je me fis tellement mal. J’ne pleurais. Mais quand je sortis de la pièce, pour retourner dans ma chambre, je posais mes mains sur des bouts de verre qui restaient des éclatas qui avaient été fais de tout ce que j’avais jeté au sol. D’énormes larmes coulaient sur mes joues et j’avais su mal, si peur.
Je restais allongée sur le sol pendant une heure, et fut prise de sommeil. Mes mains étaient toujours en sang et je perdais de la force. Je ne me sentis pas m’endormir. Quand je rouvris les yeux il était neuf heures du soir et le soleil était couché. J’ouvris ma porte pour descendre. Il fallais que je me nourrisse. Quand je fus arrivée en bas, je découvris ma mère, pleurant sur le canapé. Je me dirigeais vers elle et découvrais le cadeau que j’avais jeté sur une petite table. Je m’approchais un peut plus, et découvris très vite les mains de ma mère en sang. Ses avant bras aussi. Elle avait un couteau à la main et s’en était servie pour se tuer. Elle n’avait presque plus de force pour pleurer, tellement elle était faible. Je me rapprochais d’elle et me jetais à ses genoux. Elle me regarda, les yeux pleins de larmes.

« Maman, ne fais pas ça ! C’est juste une passade mais tout ira mieux ! Ne te tue pas !
Aucune réponse…
Maman, je suis tellement désolée, j’ai été tellement horrible avec toi toutes ces dernières années et je t’ais fais tellement de mal. C’est moi le monstre dans cette histoire.
_C’est vrai…
Elle parlait très bas et j’avais du mal à entendre ce qu’elle me disait.
_Quoi ? Parles plus fort maman, je n’entends rien.
_C’est de ta faute ! »

Ma mère hurla et me sauta dessus, le couteau à la main. Je lâchais un ri puis me retirais avec peine. Ma mère me rattrapa très vite et s’agrippa à mes épaules, me poussant sur le carrelage froid. Je me cognais le visage et me mit à saigner. Je me reculais, assise au sol. Ma mère avançait à quatre pattes. J’étais sous la table de la cuisine et décidais me m’en servir comme arme. Je sortais de dessous le meuble et le jetais sur ma mère, qui lâcha un hurlement de douleur. Mais elle se retira très facilement et se releva vers moi. Je me reculais contre le meuble de la cuisine où se trouvait l’évier. Ma mère boitait et avançait très lentement. J’avais le temps de trouver quelque chose pour me défendre. Je regardais dans l’évier et en retira un couteau, moi aussi. Je courais vers ma mère, en hurlant et lui sautais dessus. Ce fut un chalenge très dur à survivre, mais je réussis enfin à me libérer de ces griffes. Mais, pour ça, j’étais obligée de la tuer. Je pris le couteau et lui tranchais lentement la gorge.
Je me reculais ensuite et glissais sur le sol. De douleur, je m’évanouis. Je me réveillais soudainement, hurlant de peur. Quand je me relevais, j’étais allongée dans mon lit. Je découvris un mot sur le sol :

Je suis désolée de tout ce que je t’ais fait, mais plus jamais je ne t’embêterais.

Je ne compris pas tout de suite et descendis les escaliers. J’avais encore fait un rêve. Mais alors, celui-ci aussi voulait sûrement dire quelque chose. Mais, ça faisait deux ans que je n’en avais pas fait et j’avais si peur car, à chaque fois que j’en faisais, il se passait un malheur. J’arrivais dans la cuisine et découvris le corps de ma mère, baignant dans son sang. Je me mit à hurler et remontais à ma chambre, prise de panique. Elle venait de se suicider ? C’était tellement horrible. Je me posais sur mon lit, mais sentais quelque chose à mes pieds. Je relevais la couette et découvrit un couteau, immaculé de sang. Non, c’était moi qui venais de tuer ma mère…



..Chapitre 9
procès..

_Et que s’est-il passé après ?
_Eh bien, je suis redescendu en bas, l’arme à la main, et Jefferson est entré dans la pièce. Je ne savais pas ce qu’il faisait ici. »

Morgane était assise à la barre. Un monde fou la regardait dans le tribunal et l’avocat qui était contre elle lui posait trop de question. Elle venait de raconter son récit. Sa folie, cette vis qu’elle avait dû vivre pendant trois ans. L’enfant avait bien grandit. Elle avait atteint les dix huit ans, presque les dix neuf. Mais toutes les peines qu’elle avait eut l’avaient rendue si triste et froide. Elle ressemblais tellement à un mort.

« Et qu’avez-vous fais ?
_Eh bien, j’avais mon couteau et je suis redescendu. Là, je vit Jefferson qui me regardais. Je tentais de m’expliquer, mais il partit en courant, hurlant à l’aide. Je l’ais suivit, pour qu’il arrête de parler.
_Et qu’avez-vous fait ?
_Rien, je ‘lais résonné, c’est tout.
_Mademoiselle, Jefferson a disparue, que lui ais-t-il arrivé ?
_Je ‘ne sais rien.
_N’oubliez pas que vous êtes sous serment, vous devez me dire la vérité sur ce qui s’est passé.
Morgane se releva. Elle était tellement plus agressive qu’avant. Elle frappa contre le table de bois.
_Je vous ais raconté toute ma vie depuis mon départ à ce stupide voyage ! Je vous ais avoué avoir tué ma mère sans le vouloir ! Je ne mens pas !
_Vous tremblez, ceci prouve que vous ne dites pas la vérité…
Morgane se rassit lentement sur son siège.
_Très bien, je vais tout vous dire. Jefferson s’est mit à courir. Il hurlait à l’aide pour que l’on vienne l’aider. Il voulait me dénoncer à la police et je suis allée vers lui. Je lui dis de ne pas faire ça, que je ne voulais pas ce qui s’était passé, que c’était encore ces rêves. Je le souviens du regard froid qu’il ma jeté. Il a dit que j’avais déjà fait trop de mal avec ces problèmes et qu’il fallait en finir avec moi. Je refusais qu’il ne me dénonce, et j’avais toujours le couteau à la main…Que voulez vous que je vous dise de plus ? Je l’ais tué et je l’ais jeté dans la rivière à côté de chez moi. Il est mort et c’est finit. Il n’y a rien de plus à dire… »

Les jurés demandèrent le silence pour délibérer de leur jugement. L’un d’eux se leva. Il avait un papier à la main et jeta un si mauvais regard à Morgane. Ce geste voulait la prévenir qu’elle finirait mal.

« Pour la tentative de meurtre de Camille Quigman…Non coupable. Pour le meurtre de sa mère, non coupable, prouvé par la science. Mais, pour le meurtre de Jefferson, coupable… »

Morgane s’écroulait sur son siège. Le juge ne prit pas de temps pour donner son verdict. Il se leva, frappa de son bâton sur la table et lit un papier, à son tour.

« Accusée de meurtre, Morgane Stlin sera mise en prison pour perpétuité et devra versée une somme de mille euro à la famille de son ami Jefferson. »

L’homme frappa de nouveau de son bâton et partit. L’assistance fit du même, et Morgane fut emmené à deux policiers qui lui mirent les menottes. Elle fut ensuite dirigée jusque dans une petite prison qu’elle ne quitterait plus jamais. Une femme était dans sa cellule et alla « l’aborder ».

« T’as fais quoi pour être ici minette ?
_J’ai tué…
La femme s’approcha d’elle et commença à la caresser.
_Je me sentais si seule… »
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Gerasa Esikaï
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptyDim 28 Aoû à 14:51

Je sais plus où j'en étais Razz faudra m'a la passé sur word j'arrive mieux à lire... Enfin le début été bien ! Razz
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Tim Akir
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptyDim 28 Aoû à 15:23

Merci merci !
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Gerasa Esikaï


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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptyDim 28 Aoû à 22:23

De rien, de rien.
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Leï'Taïla
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptyLun 29 Aoû à 9:16

Moi j'ai tout adore ^^
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Tim Akir
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptyLun 29 Aoû à 12:12

Ca je le sais, tu me l'a déjà assez dis Razz
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Leï'Taïla
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptyMer 31 Aoû à 9:51

Je le repete sais t on jamais dwarf
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Tim Akir
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptyMer 31 Aoû à 10:20

En tout cas c'est gentil d'aimer ce que je fais. Mais il faudrait que je me bouge pour en faire une autre, si un jour je trouve une idée pas mal !
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Gerasa Esikaï
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptyMer 31 Aoû à 11:56

Moi la mienne est asp prête d'être finie.
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Logan An-Talys
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptyMar 11 Oct à 23:32

J'ai bien aimé... Sauf la fin ^^ C'est un peu tirer par les cheveux le meurtre de sa mère et de Jefferson je trouve...


Dernière édition par le Lun 19 Déc à 14:04, édité 1 fois
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Gerasa Esikaï
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique EmptyMer 12 Oct à 15:11

Moi j'ai pas le gout de la lire....
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MessageSujet: Re: Tourment psychique   Tourment psychique Empty

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Tourment psychique
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